Connaissance

Eveil au civisme (1ère partie) : facteur essentiel du développement

Feu de l'éveil

Le civisme, du savoir-vivre, qui enseigne non seulement les droits et devoirs du citoyen pour le patriotisme dont l’amour de sa patrie, conduit aussi l’Homme à l’éveil de la conscience facteur principal de la bonne gérance, la bonne gouvernance. Autant faut-il relever qu’une bonne collaboration suppose une sincérité, aussi pourrait-on convenir, qu’une bonne gouvernance supposera l’existence d’une société agissant avec une conscience éveillée. La perception générale qui tend à faire croire que quand le pays va mal, c’est la faute du gouvernement n’est pas tout à fait fausse ; sinon, aussi vrai est-il que pour qu’un pays connaisse un développement quel que soit le domaine, la société civile reste et demeure le seul et unique vecteur à pouvoir rendre cela possible ; Car elle est le cœur de la nation, l’acteur principal du redressement d’une société.

En revanche si les deux parties ne fusionnent pas pour chercher, analyser la nature voire l’origine de ce mal, il ne sera pas possible d’y arriver. Comment trouver la solution adéquate à un problème mal compris ? Après l’imprégnation de ces connaissances, les problèmes tels que la corruption, la criminalité voire la violence, la mauvaise gestion des biens publics etc, trouveront seuls leur solution. Aussi nous pouvons conclure que pour soigner un mal voire une maladie, il faut chercher la source de sa cause et non poursuivre les symptômes. Comment arriver à la résolution si l’opération est faite sur la base des fausses données ? Comme je viens de le souligner, on ne peut guérir un mal en combattant les symptômes. Au lieu de procéder de cette manière, il est plutôt indispensable d’extirper les racines de la cause des symptômes pour atteindre un état de santé totale du corps souffrant. Nous sommes ici à l’éveil au civisme.

Le mal éternel de l’humanité

L’humanité comme il est à relever, souffre d’un mal dont les symptômes apparaissent sous forme de besoins vitaux. Il se trouve depuis lors que ce mal a été mal diagnostiqué voire mal compris par conséquent, les soins administrés pour l’éradiquer ne peuvent avoir aucun effet positif. Ce qui fait que l’humanité au lieu de se développer en croissant dans le bien-être, va plutôt en décroissant car l’Homme qui a pour but de devenir un dieu, se détruit par ses propres inventions à cause d’une connaissance erronée sur ce dont l’être-humain a le plus besoin pour sa vie. Les hommes ont pris le chemin de la survie d’où la conquête des besoins primitifs liés à celle-ci : la survie, l’appartenance, la sécurité, la reconnaissance et la réalisation suscités par nos cinq sens.


La survie : elle se traduit par le besoin d’oxygène, de sommeil etc, d’où la conquête du positionnement dans l’espace-temps.
L’appartenance : elle se traduit par avoir une famille, avoir un penchant, intégrer un groupe social, obtenir un statut social etc, d’où la conquête de l’intégration sociale. La sécurité : elle se traduit par le souci d’avoir un habitat, une stabilité financière, d’être informé d’où la conquête du contrôle.
La reconnaissance : elle se traduit par le fait d’être reconnu et désirer être apprécié d’où la conquête de la renommée.
La réalisation : elle se traduit par le besoin de faire valoir ses capacités intellectuelles, d’être consulté et d’être écouté, par l’accumulation des biens matériels, le désir de leadership d’où la conquête du pouvoir.
Ces besoins dont l’accomplissement génère une satisfaction momentanée à savoir passagère ne peuvent en aucun cas résoudre les problèmes auxquels une nation est périlleusement confrontée. Au lieu de cela, il l’entraînent dans une anarchie totale.

Immoralité

Le mal dont souffre l’Homme n’est pas identifié sous une forme matérielle telle qu’avoir de quoi se nourrir, avoir un abri, avoir de quoi se vêtir, avoir une position sociale, avoir un amour sentimental. En effet, nous constatons que tout tourne autour de le Avoir – Avoir – Avoir.
Est-ce cela la chose dont on a vraiment besoin, est-ce ce qui procure le bien-être ? Je dis non ! Le mal est ailleurs car beaucoup sont arrivés à obtenir tout ceci et davantage, cependant, leur état de vulnérabilité n’a pas changé pour autant, dans certaines cas, il s’est même empiré.

  • Qu’est-ce qui nous empêche de réviser notre mentalité ?
  • Qu’est-ce qui nous empêche de changer la façon de faire ?
  • Quelle est en réalité la nature des vices avec lesquels l’Homme s’est fait visser ?
  • Que faut-il faire pour arriver à les dénaturer ?

Je ne crois pas qu’il manque de que c’est la réponse à ces questions qui est ignorée. Mais si c’est le cas, je peux me permettre de proposer une : l’exercice d’une conscience endormie.

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